La venue de la princesse

L'oiseau avait volé de longues heures. Heureusement, c'était un oiseau spécial, ayant la marque des nymphes. Il se fatiguait beaucoup moins vite que les autres, et pouvait ainsi faire de longs voyages et amener le colis à temps.
Il arriva au château du seigneur Aristide et s'arrêta devant le château, sur l'épaule d'un garde, et y déposa la lettre dans sa main. L'oiseau attendit que le garde entre dans le château afin d'être sur, que le seigneur reçoive l'enveloppe et le contenu, afin d'être averti.

Le soleil se levait sur le Portugal. Le garde sur lequel l'oiseau s'était posé eut l'air surpris et prit la lettre avant de remarquer le sceau des nymphes sur l'enveloppe. Aussitôt, il entra dans le château et se dirigea vers la salle du trône où Aristide se trouvait déjà, lisant un livre sur la culture inca.
Garde : Seigneur, une lettre vient d'arriver du peuple des nymphes.
Le seigneur vampire leva la tête de son livre, une lueur inquiète dans les yeux.
Aristide : Si tôt ?
Le garde lui remit l'enveloppe et s'inclina avant de se retirer. Aristide l'ouvrit pour lire son contenu.

L'oiseau se posa sur l'épaule d'Aristide, et le regarda ouvrir la lettre.

"Bonjour Aristide,

Je sais que tu n'attendais pas une lettre maintenant de ma part. Je voulais savoir si tu étais toujours d'accord pour prendre ma fille chez toi? Elle est pâle, elle ne mange pour ainsi dire presque rien, et déjà son poids qui n'est pas énorme, elle risque de perdre un os à force. Elle a grand besoin de se changer les idées. Elle broie assez bien de noire en se moment, elle pense souvent à la mort de Jason, et je crois que c'est la cause de ses cauchemars.

J'aimerais que tu veilles sur elle, que tu t'en occupes d'elle, que tu lui montres de nouvelles choses. Le Portugal sera une découverte pour elle et elle en a grand besoin pour son moral. Que tu lui changes complètement les idées.

En attente de ta réponse mon cher ami, reçois mes salutations les plus distinguées.

Nakia"

Aristide lut la lettre avant de la refermer. Il caressa l'oiseau délicatement.
Aristide : Je vais répondre à ta reine sur le champ.
Il se leva et alla à son bureau pour rédiger la lettre de réponse.

L'oiseau restait sur l'épaule d'Aristide et apprécia la caresse. Il regarda Aristide préparer les affaires pour répondre à Nakia.

Aristide écrivait la lettre.

"Bonjour très chère Nakia,

Accepter votre fille chez moi plus tôt ne me pose aucun problème, bien au contraire.

Je comprends qu'elle se sente mal avec les récents évènements qui ont eu lieu et me ferais un plaisir de lui changer les idées. J'ai déjà prévu quelques activités pour la divertir et lui faire découvrir le pays qui j'espère lui plairont.

Si vous voulez que je vienne l'escorter jusqu'à chez moi, n'hésitez pas à me le demander.

Avec mes amitiés sincères,

Aristide."

Le seigneur des vampires glissa la lettre dans une enveloppe qu'il tendit à l'oiseau.

L'oiseau prit l'enveloppe et s'envola directement pour l'amener à Nakia.

L'oiseau ayant accompli sa mission et d'avoir amené après quelques heures, la réponse à Nakia, Jessica s'était faite téléportée, près du château d'Aristide. Les gardes regardèrent les environs pour éviter une attaque et cherchèrent après les gardes qui conduiraient Jessica au seigneur Aristide.

Aristide avait fait préparer le repas pour deux car il serait bientôt midi et sentit une téléportation à l'extérieur. Il comprit qu'il s'agissait de la princesse et sortit pour l'accueillir lui-même, accompagné de quelques gardes. Le seigneur sourit et écarta les bras en guise d'accueil.
Aristide : Bienvenue chez moi, princesse Jessica.

Jessica vit Aristide et s'inclina calmement. Les gardes comprirent que s'étaient le Seigneur Aristide et s'inclinèrent à leur tour.
Jessica: Bonjour seigneur Aristide...

Aristide inclina la tête et fit un baise-main à Jessica.
Aristide : Vous me semblez quelque peu contrairée... Ai-je tort ?

Jessica regarda Aristide.
Jessica: Je viens seulement d'être prévenue. Ma mère a tout fait dans mon dos. J'aurais préféré qu'elle m'avertisse au moins un peu avant...Au moins, j'aurais été moins mise sur le fait accompli...

Aristide : Oh, je comprends mieux votre désaroi... Votre mère avait l'air très inquiète dans sa lettre, et je constate que vous avez effectivement les traits tirés et que vous avez quelques peu maigri depuis notre dernière rencontre. Enfin, ne vous torturez pas l'esprit pour quelques jours d'avance. Profitez-en pour vous détendre et oublier un peu vos soucis, ce n'est pas très grave.

Jessica: Je sais que j'ai maigri...J'ai dû me racheter quelques robes...
Elle le regarda calmement.
Jessica: Je sais qu'elle est inquiète pour moi...Mais elle sait bien que je n'apprécie pas être devant le fait accompli. Enfin, je vais essayer de me détendre...

sur des batiment a coté il y avait quelque oiseaux dont un corbeaux qui se refaiser les plumes et observais la scene

Jessica sentit la présence des oiseaux, mais le corbeau l'intriguait plus.

Aristide : Je comprends, moi non plus je n'aime pas être pris au dépourvu de la sorte. Mais ne lui en voulez pas trop, elle doit être chamboulée par les évènements.
Aristide regarda le corbeau du coin de l'oeil.
Aristide : Et si nous rentrions ? Je vais vous faire visiter mon humble demeure si vous le voulez.

Jessica regarda Aristide de nouveau.
Jessica: Oui...Mais depuis qu'elle a été possédée, je ne la reconnais plus...Enfin...D'accord...Je vous suis.

Aristide : C'est étrange, il faudra se pencher sur la question...
Aristide laissa entrer Jessica et rentra après elle.

Jessica rentra dans le château, suivit de ses gardes qui portaient ses bagages.

Les gardes d'Aristide proposèrent à ceux de Jessica de porter les bagages de la princesse.

Ils arrivèrent à la salle de trône, qui n'était pas très grande et naturellement sombre.
Aristide : Voici pour commencer la salle du trône.

Les gardes de Jessica acceptèrent et les passèrent aux gardes d'Aristide.
Garde: Princesse, nous vous laissons dans les mains d'Aristide. S'il y a quoique se soit, n'hésiter pas à nous contacter.
Jessica: Merci, mais ça va aller je pense. Encore merci pour votre aide, vous pouvez y aller.
Les gardes s'inclinèrent devant la princesse et devant Aristide et s'en allèrent calmement.

Jessica regarda la salle d'Aristide, qui était fort sombre. Elle n'était pas habituée à autant de noirceur.

Aristide salua les gardes et regarda Jessica.
Aristide : Vous devez vous douter que, bien que j'ai trouvé un moyen de résister aux effets néfastes de la lumière, je ne l'apprécie guère...

Jessica: Oui...Je vois ça...Et pourtant, un peu de couleurs, ne vous ferait point de tort...

le corbeaux s'envola une fois qu'ils était rentrez

Aristide : J'aime bien la salle telle quelle est.
Aristide sortit et se dirigea vers un couloir très long.

Jessica ne dit rien, bien qu'elle se demandait si un peu de douceur ne ferait pas de tord à Aristide. Elle le suivit par après.

Aristide : Ici, c'est le couloir des chambres. Au fond se trouve l'infirmerie et la salle d'entraînement.

La princesse continuait de suivre Aristide et l'écoutait tranquillement.

Aristide montrait l'emplacement de chaque pièce plus ou moins importantes à Jessica.

Jessica le suivait et l'écoutait attentivement, bien qu'elle avait l'impression qu'avec tout ce sombre et ses nombreuses pièces, d'être dans un labyrinthe.

Effectivement le château d'Aristide n'était pas si éloigné que ça d'un labyrinthe... A l'étage, ils arrivèrent aux salles d'activités artistiques. L'endroit était davantage éclairé par des sphères émettant une lueur bleue pâle et sur les murs se trouvaient de nombreux tableaux et autres oeuvres d'art.

Jessica remarqua que l'étage était plus lumineux, et qu'il était assez bien décoré par de nombreuses oeuvres d'art.
Jessica: Qui est l'auteur de ses tableaux seigneur Aristide?

Aristide : Eh bien, la plupart sont de moi, ou de mes anciennes femmes. Il y en a aussi d'artistes humains connus, dans une moindre mesure.

Jessica: Ils sont assez beaux, et bien travaillés.

Aristide : J'apprécie le compliment.

Jessica continuait de regarder les tableaux tranquillement.

Aristide traversa le couloir en désignant la salle de danse et de gymnastique, d'escrime, de peinture, de sculpture, de poteries et autres travaux manuels puis redescendit par un escalier au fond.

Jessica le suivit tranquillement, observant toutes les salles, essayant d'enregistrer leur emplacement, afin de ne pas s'y perdre.

Aristide regardait Jessica alros qu'ils redescendaient au rez-de-chaussée.
Aristide : Si jamais vous avez un doute sur l'emplacement d'une des salles, n'hésitez pas à m'en faire part.

Jessica: Bien. Je risque certainement de devoir poser quelques questions effectivement.

Aristide : Cela ne pose aucun problème.
Aristide se dirigea vers une porte qui menait au jardin.

Jessica suivit Aristide jusqu'au jardin, espérant y voir un peu de lumière dans tout ce sombre.

Des sphères bleutées éclairaient le jardin dans une atmosphère de nuit qui n'en était pas moins magnifique.

Jessica voyait toujours du bleu et du noir, et le jardin, même magnifique, était de couleur bleu. Même les gardes, Aristide, et les servantes étaient habillées de couleur sombre. Seule Jessica avait une robe plus voyante, plus lumineuse.

Aristide s'enfonça dans le jardin jusqu'à une porte.
Aristide : Je n'aime pas aller plus loin, mais derrière cette porte se trouve le jardin extérieur, beaucoup plus lumineux si vous désirez y aller.

Jessica: C'est dommage que vous n'aimez pas y aller. Un peu de lumière dans votre vie ne serait pas de tort dans votre coeur.

Aristide : Ce n'est pas que je n'aime pas y aller princesse Jessica, mais cela puise dans mon énergie. Je suis un vampire, et ma méthode pour résister à la lumière me fatigue...

Jessica: J'irai voir seule ce jardin dans ce cas, mais plus tard. Quand vous serez occuper à votre bureau, ou pour des affaires, afin de ne pas vous dérangez, ou quand j'aurai besoin de voir un peu de lumière ou d'avoir de l'air extérieur.

Aristide : C'est comme vous désirez.
Aristide continua à faire le tour du jardin. Certaines plantes brillaient légèrement dans le noir afin d'attirer les insectes nocturnes pour les manger.

Jessica: Est-ce que ça vous dérangerait de me montrer ma chambre s'il vous plait?